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- Le tournoi WildLegal.Camp s’inspire d’un concours international de contentieux organisé à Vienne par plusieurs grandes universités.
- Des procès arbitraux fictifs rassemblent ainsi chaque année plus de 2.500 étudiants du monde entier, pour expérimenter leur premier contentieux, représenter leur université et concourir en équipe devant les avocats, professeurs de droit et arbitres les plus renommés de leur spécialité.Ce tournoi s’inscrit dans le mouvement de reconnaissance des droits de la nature et du crime d’écocide afin de faire évoluer le droit portant sur la prévention et la sanction des crimes environnementaux. Il puise sa force dans un cas pratique reposant sur une situation réelle. Pour cette première édition française, le tournoi WildLegal.Camp portera sur l’orpaillage illégal en Guyane, et sur la pollution au mercure des fleuves et des peuples de ce territoire d’Amazonie française. Les travaux issus du tournoi seront mis à disposition des organisations qui se mobilisent sur le terrain afin d’envisager une action juridique.
- Dates clés : depuis le 16 octobre 2019 : ouverture des inscriptions et diffusion du problème; 15 janvier 2020 : clôture des inscriptions et dépôt des mémoires en requête; 15 mars : dépôt des mémoires en défense. Du 16 au 19 avril : concours de plaidoiries à Bordeaux.
- Prix : le coût total d’inscription par équipe s’élève à 250 euros.
- Le jury actuel du tournoi est composé de : William Bourdon, avocat, fondateur de SHERPA; Valérie Cabanes, juriste et essayiste pour la reconnaissance du crime d’écocide; Henri Thulliez, avocat et fondateur de PLAAFF (Plateforme des lanceurs d’alerte en Afrique); Alexis Tiouka, juriste autochtone, expert droits de l’Homme; Aurélie Laurent, maître de conférences en droit public à Le Mans Université; Sébastien Mabille, avocat en droit de l’environnement; Marine Denis, maître de conférences à Sciences po; Marine Calmet, juriste en droits de la nature.
Pour plus d’infos : https://wildlegal.eu