1 – L’entrainement aux exercices
Les entrainements sont la vraie clé de la réussite. Si vous ne parvenez pas à suivre le rythme des cours de l’IEJ pendant la semaine, essayez a minima d’assister aux entrainements qui se déroulent généralement le samedi matin. La méthode de la note de synthèse est particulièrement complexe et vous n’y avez jamais été confrontés. L’importance des galops d’essais réside principalement dans les corrections qui vous permettront de jauger votre niveau et de progresser tout au long de l’année.
2- Prendre son temps
Rien ne sert d’entamer les révisions un an avant l’examen, vous allez vous essouffler et saturer avant même que les « vraies » révisions ne commencent. Ménagez-vous pour ne pas craquer ! Ayez toujours en tête que réviser l’examen du CRFPA est un exercice plus difficile que pour les l révisions de partiels.
3- Ne pas vivre CRFPA, manger CRFPA, dormir CRFPA !
L’examen d’entrée aux CRFPA se prépare sur le long terme. Lorsque le mois de juillet approche, les candidats sont souvent paniqués et ne pensent que révisions, révisions, révisions. Attention, ce trop-plein de travail et de stress n’est généralement pas favorable à votre réussite. N’oubliez pas de vous aérer l’esprit, de sortir et surtout de ne pas vous isoler. Passer du temps avec votre famille, vos amis (qui ne passent pas le CRFPA !) est très important car cela vous permet de penser à autre chose que l’examen.
4- Choisir les bonnes matières
Le choix des matières que vous allez passer est très important car c’est sur ces matières et programmes que vous allez travailler durant toute la préparation. Il ne faut donc pas que ces matières vous rebutent. Choisissez les matières en fonction de votre propre parcours et de vos affinités, ne vous faites pas d’illusion en pensant que certaines matières sont plus faciles que d’autres.
5- Se faire des copains de révisions
Réviser en groupe n’est peut-être pas l’apanage de tout étudiant, mais réviser aux côtés de son acolyte rend souvent la situation plus facile. Que ce soit à l’IEJ, à la BU ou à la prépa, s’entourer de personnes qui révisent comme vous le CRFPA est toujours plus motivant ! Rester seul dans votre coin ne fera que rendre plus difficile cette période déjà bien compliquée.
6 – Connaitre la méthodologie sur le bout des doigts
Ce serait trop bête de perdre des points, parce que vous n’avez pas bien respecté les règles méthodologiques. Ce n’est pas parce que vous vous êtes déjà adonnés à un commentaire d’arrêt, une dissertation juridique et un cas pratique que vous connaissez pour autant la méthodologie. Ne mettez pas de côté ce point crucial, il pourra nettement vous faire gagner des points !
7 – Se tenir informé de l’actualité juridique, et de l’actualité en général
Maîtriser les débats juridiques actuels peut être déterminant lors de l’épreuve de la note de synthèse ou du Grand oral. De nombreuses sources sont à votre disposition : la presse généraliste, toutes les revues juridiques spécialisées, les sites internet des juridictions (Cour de cassation, Conseil d’État, CEDH…), où même les pages Facebook des sites d’actualité juridique. Abonnez-vous aux dépêches Lexisnexis et aux newsletters de Dalloz, et du Petit Juriste qui vous fourniront une actualité régulière sur votre boîte mail.
8 – Un planning, des objectifs ; il faut savoir s’organiser !
Face à des programmes très lourds et une masse de travail plutôt dense, il est indispensable de s’organiser. Il est conseillé de commencer ses révisions par la matière avec laquelle vous avez le moins d’affinités, ou du moins celle dans laquelle on est le moins à l’aise. En s’y prenant relativement à l’avance, cela vous permet d’être beaucoup plus apte à vous torturer l’esprit sur cette matière que vous appréciez le moins. Alors que vous arrivez au début de l’été, il est important de se faire un planning avec des objectifs, afin de ne pas lâcher prise. Malgré certains écarts sur votre planning, celui-ci vous permettra tout de même d’être rassuré et de savoir où vous en êtes.
9 – Réfléchir à la pertinence d’une prépa
S’inscrire à une prépa (annuelle ou estivale) n’est pas obligatoire et pas nécessaire. Si toutefois vous vous sentez rassurés par le fait d’avoir un cadre et un rythme de travail, dans ce cas une prépa peut s’avérer utile. Il existe de nombreuses prépas, mais leur coût est souvent élevé. Il faut ainsi bien réfléchir à la pertinence de la prépa, et bien garder à l’esprit que la prépa ne sera pas un gage de réussite automatique au CRFPA mais que seuls votre travail et votre motivation y contribueront. (voir page xx)
10- Croire en soi
Lorsque l’on aborde l’examen du CRFPA, on est souvent très serein et on a tendance à se dire : « un an pour réviser 4 matières, ce n’est rien ». Il est certain que l’étudiant en droit est habitué aux révisions, parfois de 6 ou 7 matières lorsqu’il passe ses partiels. A la fin de l’été, alors que les épreuves approchent, de nombreux candidats perdent confiance en eux et ne se sentent plus capables de réussir. Ayez toujours en tête que si vous êtes arrivés jusque-là, ce n’est pas sans raison, et que vous ne pourrez jamais tout connaitre. Votre force mentale et votre persévérance seront la clé de votre réussite.