Chaque année, de nombreux étudiants en droit passent par une étape clé de leur cursus : la sélection en Master 2 ! Bien que celle-ci fasse l’objet de nombreuses critiques, et même d’une réforme, elle demeure présente. Si les notes obtenues représentent l’un des critères qui sera examiné, d’autres aspects de votre candidature seront étudiés. À travers cet article, je me suis lancé le défi suivant : éviter que vous commettiez certaines erreurs classiques d’une part, et vous donner quelques lignes directrices susceptibles de maximiser vos candidatures d’autre part. Here we go !
1 – Ne vous autocensurez pas
« Ce Master 2 me plait, mais je viens de consulter les CV de la promotion actuelle : je n’ai aucune chance de l’intégrer ! »
Stop ! L’autocensure est probablement la première cause de frustration à l’issue du processus de sélection en Master 2.
Chaque étudiant est unique et par conséquent, chaque étudiant possède nécessairement des atouts et des défauts qui lui sont propres.
Imaginez le scénario suivant (certes, simpliste) : vous refusez de postuler à tel Master 2 car vous estimez ne pas être à la hauteur. En effet, c’est le Master 2 phare de l’université, et vous n’êtes pas parmi les meilleurs étudiants du TD, et encore moins de la promotion. Votre ami, ayant globalement de moins bonnes notes que vous, se lance et vous apprenez qu’il intègrera la nouvelle promotion de ce Master. Dommage pour vous non ? Vous auriez eu votre chance.
Gardez en tête que le facteur chance est important dans le processus de sélection en Master 2 : un détail à première vue insignifiant pour vous (par exemple, un loisir) pourrait plaire au directeur de tel Master. De même, vos chances d’admission dépendront directement de la quantité et de la qualité des candidatures de l’année où vous postulerez.
Mettez donc toutes les chances de votre côté en postulant, et croisez les doigts. Il vaut mieux recevoir une lettre de refus qu’avoir le moindre remord !
2 – Anticipez vos candidatures
Les candidatures de Master 2 doivent être raisonnablement anticipées pour plusieurs raisons.
Premièrement, le processus de sélection en Master 2 est propre à chaque université. Parfois, il diffère même selon les masters d’une même université. Par conséquent, les candidatures sont ouvertes sur des périodes différentes. Je vous conseille de faire un tableau recensant tous les Master 2 que vous avez demandé et d’y indiquer les dates clés, notamment les dates d’ouverture et de clôture des candidatures. Il serait dommage de louper une deadline non ?
Deuxièmement, anticiper vos candidatures présente l’avantage de ne pas précipiter la préparation de votre dossier : il est déconseillé de dresser votre CV ou votre lettre de motivation à la dernière minute. Seront ainsi évitées coquilles, fautes d’orthographes et présentations bâclées.
Troisièmement, les candidatures de Master 2 peuvent avoir lieu pendant une période clé de l’année universitaire : les partiels ! Afin d’éviter tout stress inutile, préparez donc vos candidatures en amont (au moins le CV et la lettre de motivation) et révisez sereinement. Comme ça, rien ne sera bâclé.
Dernièrement, je vous déconseille d’envoyer votre dossier la veille de la deadline. Les directeurs de Master 2 n’attendent pas nécessairement la date de clôture des candidatures pour jeter un premier œil (voire plus..) aux différents dossiers reçus.
À titre personnel, j’ai commencé à regarder les différents Master 2 et le contenu des dossiers d’inscription alors que j’étais seulement en licence. Dans la mesure du possible, je vous conseille d’en faire autant afin que vous puissiez vous faire une idée des différents éléments demandés par les directeurs de formations. Par exemple, dans le dossier de candidature à la sélection nationale du DJCE (le dossier est téléchargeable sur le site de la FNDE), vous constaterez qu’il vous est notamment demandé de détailler vos activités collectives universitaires ou extra-universitaires. Etudier un peu en avance les dossiers d’inscription vous permettra de détecter les points faibles de vos candidatures, et de vous laisser une marge pour essayer de les minimiser.
Notez également qu’anticiper ses candidatures, c’est aussi prévoir un peu d’argent de côté. En effet, toutes les universités ne sont pas encore au numérique : il faudra donc prévoir des frais postaux (en recommandé) et parfois des frais annexes (frais d’inscription, tests de langue..).
3 – Faîtes un dossier irréprochable, personnalisé et vendeur
Tout bon juriste se doit d’être rigoureux : les candidatures en Master 2 constituent un bon exercice pour démontrer que vous possédez effectivement cette qualité !
Deux éléments de votre dossier seront particulièrement étudiés : le CV et la lettre de motivation. Vous trouverez de très bons conseils pour les rédiger dans le Guide de l’Étudiant en Droit (disponible en version numérique).
Le CV sera un élément décisif dans vos candidatures. Différentes catégories classiques doivent être clairement distinguées : formation, expérience professionnelle, langues et loisirs. Dans l’ensemble, il doit être sobre (limitez les couleurs, vous n’êtes pas étudiant en école de graphisme) uniforme, et surtout clair. Pour davantage de conseils, je vous invite à consulter cet article (ici).
La lettre de motivation est le second élément à ne surtout pas négliger dans vos candidatures. Vous ne devez pas voir cette lettre comme une formalité administrative à subir : au contraire, elle doit être le véhicule de tous vos arguments laissant penser que vous devez intégrer la prochaine promotion de ce master. Vous l’aurez compris, votre lettre de motivation devra impérativement être adaptée (au moins partiellement) à la formation demandée. Veillez à être clair, synthétique et à ne pas trop répéter votre CV. Exit les lettres de motivation creuses et passe-partout. Ayez au moins un projet à vendre dans votre lettre, même si celui-ci n’est pas définitif : cela ne vous engage à rien, sauf à le défendre à l’éventuel oral auquel vous serez convoqué.
Je vous conseille de faire relire votre lettre de motivation par les étudiants de la promotion sortante : cela sera un moyen de vous assurer que vos développements correspondent bien avec ce que la formation prétend offrir (en termes de débouchés notamment). À l’ère du numérique, les étudiants d’une promotion peuvent facilement être contactés en tapant le nom de la formation en question sur Facebook, LinkedIn, ou tout simplement sur le site de la formation.
4 – Matérialisez votre motivation
Dire que vous êtes motivé c’est bien, mais le démontrer avec des preuves à l’appui, c’est beaucoup mieux !
Soyons honnêtes, tout le monde dit qu’il est motivé et qu’il veut faire de telle spécialité son métier. Mettez-vous à la place du professeur : qu’est-ce qui le pousserait à vous croire sur parole ? En général, pas grand chose.
Pas le choix, il va donc falloir sortir du lot et vous démarquer, car tout le monde ne sera pas pris !
Il existe différents moyens de prouver que vous êtes réellement motivé(e). Pour vous donner quelques exemples, voici les quelques actions que j’avais entreprises en amont de mes candidatures.
Premièrement, j’avais suivi des MOOCs (cet article pour plus d’informations) et je pouvais le prouver en joignant le certificat de réussite à mon dossier. J’ai fait le choix de suivre des MOOCs juridiques mais pas uniquement : l’ouverture d’esprit est une qualité généralement appréciée par les directeurs de master, mais également par les employeurs. La grande majorité des MOOCs sont dispensés en anglais, ce qui peut être un moyen de se cultiver tout en améliorant et en attestant d’un certain niveau d’anglais.
Deuxièmement, j’avais rédigé un article juridique que j’avais publié dans un journal (Le Petit Juriste en l’occurrence, mais pensez également au journal de votre université). Les directeurs de master exercent en principe une activité de recherche : il peut donc être stratégique d’aiguiser leur curiosité par un tel travail, à condition de le faire correctement. Pensez à le faire relire par votre chargé de TD ! Et si vous souhaitez écrire pour nous, je vous renvoie à cette page pour plus d’informations.
Enfin, j’avais également précisé à la fin de ma lettre de motivation ma volonté de participer voire même de développer la vie associative du master : je trouvais cet aspect-là de nature à sensibiliser l’attention du directeur envers ma candidature. Le Master n’a pas d’association ? Proposez-vous d’en créer une !
Vous devez donc faire passer des messages au directeur de la formation : lui montrer que vous êtes à la fois quelqu’un de réellement passionné mais également une personne proactive !
5 – Ne postulez pas uniquement dans votre université actuelle
Au moment des candidatures, vous aurez peu de visibilité concernant les autres prétendants aux Master 2 que vous convoitez : en clair, vous pourrez difficilement vous situer.
Vous l’aurez compris, en principe vous ne serez à l’abri de rien : il faudra donc limiter le risque de vous retrouver sans Master 2 pour la rentrée prochaine. Pour ce faire, il apparaît raisonnable de demander des Masters dans d’autres universités. Et ça tombe bien, car les universités françaises proposent un large choix de masters en droit.
Pour vous donner un coup de main, nous avons créé le Guide des Formations Juridiques. Vous le retrouverez ici.
Ne craignez pas de partir de votre université d’origine, un grand nombre d’étudiants le font chaque année pour diverses raisons (réputation du Master 2, proximité géographique avec les cabinets et entreprises, partenariats..).
Si le Master 2 de vos rêves se trouve à Paris, postulez. Contrairement aux idées reçues, les promotions ne sont pas uniquement remplies d’étudiants ayant uniquement étudié dans ces universités. Parfois c’est même le contraire : certains Master 2 parisiens sont remplis à plus de 50% par des étudiants issus d’universités de province !
6 – Soyez cohérent
Afin que votre candidature paraisse sérieuse auprès des directeurs de Master 2, celle-ci doit être pertinente à au moins deux niveaux.
Le premier niveau est d’ordre académique : le Master que vous demandez doit généralement être en lien avec la spécialité et les matières que vous avez choisi au cours de vos études antérieures. Certes, le choix de matières en L3 et en M1 n’est pas rédhibitoire, mais demander un Master 2 Droit fiscal sans jamais avoir étudié la fiscalité me semble risqué. Toutefois, demander un Master 2 Droit privé général à la suite d’un Master 1 Droit des affaires ne me semble pas impertinent. Faîtes donc les bons choix, et n’hésitez pas à demander conseil à vos professeurs.
Le second niveau est d’ordre professionnel : le Master 2 auquel vous vous portez candidat doit correspondre à votre projet professionnel. Comme énoncé plus haut, votre projet se doit d’être défini, au moins partiellement (quitte à en changer par la suite). Un directeur de Master 2 aura du mal à privilégier la candidature d’un étudiant ne sachant pas quelle direction prendre après quatre années de droit.
7 – Passez un test d’anglais
Le niveau d’anglais est un élément important chez les étudiants en droit, notamment dans les branches droit des affaires et droit international.
Pour certains masters, c’est obligatoire, pour d’autres c’est une simple formalité. Il est donc conseillé de prévoir de passer au moins un test d’anglais afin d’attester un certain niveau de compétences en anglais.
Le TOEIC me semble être le bon compromis : ce test est l’un des moins chers sur le marché (comptez tout de même une centaine d’euros, voire moins si votre université organise des sessions) et obtenir un bon score ne relève pas de l’insurmontable, à la condition de travailler le fond mais surtout la forme de cette exercice. En revanche, si le score obtenu est trop bas, il est préférable de ne pas le mentionner dans sa candidature.
8 – Préparez vos oraux
L’intégration d’un Master 2 n’est pas nécessairement subordonnée à un entretien : cela dépend de la formation demandée.
Si le directeur a fait le choix de sélectionner les étudiants sur entretien, la phase de sélection se déroulera en deux phases :
– l’admissibilité : convocation à un entretien suite à examen du dossier et
– l’admission : sélection définitive de l’étudiant à la suite de l’entretien.
Les oraux sont assez spécifiques à chaque Master. Par exemple, certains directeurs vous interrogeront sur des questions juridiques (oui oui) alors que d’autres souhaiteront vous rencontrer pour vous connaître, pour que vous parlez de votre projet, et plus globalement pour que vous parlez de vous. Vous percevrez encore une fois l’importance d’entrer en contact avec les étudiants de la promotion sortante, qui sont en principe passés par cette même étape.
Toutefois, vous pouvez raisonnablement vous attendre à ce que l’on vous demande de vous présenter (vous, votre formation et votre expérience) et les bonnes raisons vous amenant à candidater à ce Master 2.
Travaillez bien votre CV : le jury l’aura inévitablement sous ses yeux lors de l’entretien, vous devrez donc être capable de parler de tout ce qui figure dessus, et plus particulièrement les éléments sortant un minimum de l’ordinaire. À titre illustratif, j’avais mentionné les MOOCs que j’avais fait : tous les jurys ont été interpellé par cet aspect de ma candidature, cela a parfois même occupé 75% de l’entretien (le fonctionnement, mon avis sur l’avenir de ce mode d’enseignement etc..).
Concernant la tenue, pour les garçons c’est costume et cravate. Soyez sobres et n’en faites pas trop. Les filles sauront probablement mieux que moi quoi porter (ou contacter notre consultante, Cristina Cordula).
Pour évaluer vos chances d’admission, essayez de vous renseigner sur le nombre de personnes convoquées à l’oral : certains directeurs de masters 2 convoquent quasi-systématiquement tous les candidats. Rien n’est donc gagné avant l’oral : il va donc falloir faire de votre mieux pour défendre votre bout de viande !
9 – Soyez incollable sur la formation en question
Avant de vous porter candidat à un Master 2, il est essentiel de se renseigner sur le Master 2 dans sa globalité : enseignements, professeurs, activités et évènements organisés.
Normalement, vous trouverez tout sur le site de l’Université en question ou sur le site du Master 2.
Essayez également de participer aux journées portes ouvertes ou aux colloques organisés par la formation : rencontrer les étudiants et professeurs vous permettra de cerner les réelles exigences des professeurs, et plus généralement d’avoir quelques informations sur tout ce qui n’est pas écrit sur les supports de présentation de la formation.
10 – N’écoutez pas les bruits de couloir
« Tel Master 2 ne prend que si on a telle moyenne, tel Master 2 est mieux que cet autre Master 2, il faut absolument candidater avec déjà un stage ou une alternance, blablabla… ».
À la fin du Master 1, décrocher son Master 2 est la préoccupation de tous les étudiants. Sans faire de généralité, certains étudiants mal intentionnés (ou mal informés) n’hésiteront pas à raconter tout et n’importe quoi dans les couloirs ou sur le groupe Facebook de la promotion.
J’ai souvenir d’un Master 2 réputé ne pas étudier les dossiers n’ayant pas positionné cette formation en premier choix. Tout le monde disait ça. Surprise lors des sélections : plusieurs personnes ayant positionné cette formation en troisième choix avaient été sélectionnées, et les candidatures ne manquaient pas !
Certes, chaque Master 2 a ses spécificités, mais il est important de bien vérifier ses sources avant de sous-estimer ses chances. Le plus simple est de poser directement aux étudiants de la promotion actuelle ou mieux : au directeur de la formation.
Bonus
Bloquez votre place le plus tôt possible
Plusieurs formations permettent, sous réserve de réussite aux examens, un accès de plein droit au master 2. L’accès à de telles formations est sélectif, et peut s’opérer soit à la fin de la L2 (magistères), soit à la fin de la L3 (Prépa DJCE / DJCE 1ère année). La sélection est toujours présente mais elle est anticipée, ce qui présente l’avantage non négligeable de savoir que vous aurez votre place au sein de tel(s) Master(s), et donc une longueur d’avance sur les autres étudiants externes. Et vous n’êtes pas pour autant « condamné » à intégrer le Master 2 auquel vous avez un accès privilégié : il est tout à fait possible d’abandonner un magistère en cours de route et d’intégrer un autre Master 2 auquel vous n’avez pas accès de plein droit, mais pour lequel vous avez été sélectionné. Vous ne validerez toutefois pas le diplôme de magistère car vous n’aurez pas suivi la formation dans son intégralité.
Pour les étudiants en Master 1, vous obtiendrez progressivement les réponses d’admission ou de refus en Master 2. Je vous conseille de classer par ordre de préférence l’ensemble des candidatures envoyées afin de pouvoir faire le bon choix une fois le moment venu. Lorsque vous êtes accepté dans un Master 2, on vous demande de confirmer dans un délai donné votre souhait d’intégrer ou non la formation. Hypothèse classique : vous devez confirmer un choix secondaire avant d’avoir la réponse ou la convocation à l’entretien de votre premier choix. Dans ce cas, confirmez votre choix secondaire, et si vous apprenez par la suite une bonne nouvelle, revenez sur votre première décision. Certains directeurs apprécient peu de procéder ainsi, et vous risquez de recevoir un appel ou un mail désagréable, mais c’est le jeu : l’année de Master 2 est importante, et ce n’est pas de votre faute si les calendriers de sélection ne sont pas uniformes. Veillez toutefois à ne vous engager qu’à un seul choix et à désister tous les autres : à défaut, vous risqueriez de pénaliser les autres étudiants qui actualisent leur boîte mail toutes les cinq minutes !
Les lettres de recommandation sont-elles utiles ?
Tout dépend de la personne qui les émet : les lettres de recommandation peuvent peser uniquement si leur auteur a véritablement eu l’occasion d’apprécier vos travaux. Ça peut être un chargé de TD, un directeur de mémoire, un stage (et encore, les stages sont souvent obtenus par « piston » ou d’une durée assez courte lorsque l’étudiant est en Master 1). Les lettres de recommandation de convenance auront donc en principe moins de poids. En tout état de cause, les lettres de recommandations sont rarement indispensables pour intégrer un Master 2 : vendez-vous tout seul !
Avoir fait des stages est-il indispensable ?
Les directeurs aiment bien que leurs étudiants aient mis une première fois les pieds dans le monde professionnel. Toutefois, il est notoire que sans piston, un stage juridique est assez difficile à trouver avant d’être en Master. Je pense que les exigences de l’université, qui n’aide pas spécialement les étudiants à trouver un stage, est contradictoire sur ce point. Tant pis, essayez de faire marcher votre réseau ou celui de vos proches. De votre côté, déplacez-vous dans les petits cabinets ou dans d’autres structures, en expliquant clairement que vous êtes à la recherche d’un stage d’observation, que vous avez une convention et que vous ne demandez rien en contrepartie. Les services documentation des grands cabinets d’avocats recrutent parfois des étudiants de licence.
Quand bien même vous ne trouveriez aucun stage, cherchez un job d’été : cela vous fera une expérience professionnelle dont vous retirerez forcément quelque chose si vous le tournez bien. En plus, les vacances d’été sont longues lorsque vous êtes à l’université (moins si vous êtes en couple avec les rattrapages) et vous gagnerez un peu d’argent. Pas mal non ?
Un redoublement est-il rédhibitoire ?
En principe, non. Sauf peut-être en L3 ou en M1 pour les Master les plus exigeants. Et encore, ce n’est pas une règle ! Un redoublement en début de cursus (L1 ou L2) est souvent pardonné.
Je n’ai pas eu de mention à tous les semestres, c’est mort ?
Non, tous les Master 2 n’exigent pas nécessairement des mentions. Les directeurs de Master 2 aiment généralement percevoir une progression dans les résultats universitaires.
Je n’ai pas encore mon relevé de notes du semestre 2 et le jury délibère avant, comment on fait ?
Certains Master 2 vous donneront une réponse avant vos résultats du second semestre, d’autres vous demanderont de les communiquer au plus vite. Si les résultats tournent à votre avantage, vous pouvez faire une attestation sur l’honneur indiquant les notes connues jusqu’à présent, et la moyenne dans telle matière (si vous en avez la certitude).
Je passe le CRFPA en septembre, faut-il l’indiquer ?
Certains Master 2 sont adaptés au passage du CRFPA, d’autres pas du tout. Le plus prudent semblerait de ne pas l’indiquer.
Où dois-je faire mon Master 1 ?
En principe il est conseillé de faire le Master 1 dans l’université où se trouve le Master 2 que vous visez. Toutefois, et notamment dans les universités parisiennes, cela peut amener à subir à nouveau une certaine sélection implicite (notation sèche en Master 1), et donc vous pénaliser. Bien que ce ne soit pas une règle générale et toutes choses égales par ailleurs, un étudiant ayant eu 2/3 points de plus sur sa moyenne en province aura plus de chances d’être retenu qu’un étudiant issue d’une de ces universités.
Je n’ai pas eu de Master 2, que faire ?
Adrien, un sans M2, nous donne ses conseils pour rebondir ! (par ici)
Dédicasse à Benjamin B., Anaïs M., Fanny G., Romane C., qui auront un super Master 2 à la rentrée 2016 !
Nicolas GENTILE