Décision du Conseil des Prud’hommes de Boulogne- Billancourt, 19 novembre 2010. Trois salariés avaient tenus des propos denigrants envers leur employeur, l’entreprise via le mur d’un célèbre réseau social dont la confidentialité était restreinte aux amis et « amis d’amis ». Ces faits sont intervenus en dehors des horaires de travail. Ainsi, avaient ils ete commis dans le cadre de leur vie privée ? Le conseil des Prud’hommes a estimé que la page ne revetait pas le caractere de privative et qu’il y avait eu un usage abusif de la liberté d’expression. De plus au regard de ce contexte l’utilisation de smiley et d’onomatopées a été jugée comme ne pouvant pas venir conferer aux propos tenus un aspect humoristique.