Wendy Au, 23 ans, en M2 droit des affaires et fiscalité à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne a réussi le CRFPA en décembre 2018 en suivant une prépa estivale. Elle revient pour nous sur cet examen.
Après son M1 droit des affaires et fiscalité à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, Wendy part effectuer un LLM à New York. Elle envisage de passer l’examen du CRFPA et s’inscrit donc en parallèle à l’IEJ de l’université Paris II Panthéon-Assas. La jeune femme qui étudie donc aux États-Unis ne peut pas suivre les cours de l’IEJ mais, étant boursière, elle doit rendre des devoirs et galops. Tant bien que mal, elle s’y met mais ne fait pas preuve d’une grande assiduité. Fin juin, elle quitte New York et devant l’échéance imminente de l’examen du CRFPA, elle décide finalement de s’inscrire à une prépa estivale à distance. Les révisions commencent vraiment pour elle.
« Je regrettais de ne pas avoir pris la pleine mesure de l’examen »
« J’avais deux mois pour me mettre sérieusement au travail avant le début des épreuves d’admissibilité », raconte Wendy. Elle travaille chaque jour en s’appuyant sur les fascicules donnés par la prépa et planche sur des sujets d’examen fournis avec des corrections détaillées. « Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances et de rattraper mon retard. À quelques jours des épreuves, je regrettais de ne pas avoir pris la pleine mesure de l’examen et je commençais à douter sur mes chances de réussite », avoue la jeune femme.
« Pour l’épreuve de spécialité, le sujet ne me parlait pas »
Le jour J arrive. Wendy passe l’épreuve de la note de synthèse sans grande difficulté. Elle gère très bien son temps, élabore son plan et sort plutôt optimiste. Elle enchaîne avec l’épreuve en droit des obligations puis celles de spécialité et de procédure. « Pour l’épreuve de spécialité, j’ai choisi le droit des affaires. Le sujet ne me parlait pas. Au bout d’une heure trente, je ne savais plus quoi dire ! », raconte la jeune femme. Elle décrochera un 7 mais au final sera admise avec 12 de moyenne générale aux écrits. Il lui reste deux semaines pour réviser les oraux : « J’ai demandé à une amie de me passer ses fiches. J’ai révisé avec ces supports. Je maîtrisais l’essentiel. »
« Je n’ai pas ressenti de stress »
Wendy arrive au grand oral plutôt sereine. Elle raconte : « J’ai dû argumenter sur un commentaire d’arrêt concernant un magazine qui avait publié des photos de personnalités sans leur autorisation. Un sujet classique sur les libertés fondamentales. Cela s’est bien passé. Je ne suis pas timide. Je n’ai pas ressenti de stress. Le jury était bienveillant. Je suis sortie confiante. » L’oral d’anglais s’enchaîne aussi pour elle sans difficulté. Avec 11 au grand oral et 16 à l’oral de langue, Wendy réussit ainsi le CRFPA. « J’ai décroché cet examen grâce à la prépa. À New-York, je n’avais pas fait de droit français durant un an. J’avais de vraies lacunes. Sans les fascicules, les examens blancs et leurs corrigés, je n’aurais pas été assez armée pour maîtriser parfaitement la méthodologie des exercices », conclut la jeune femme qui fera sa rentrée à l’EFB en septembre prochain.