L’adoption des Règles de Rotterdam procède d’un courant économique et juridique favorable à l’uniformisation, à la modernisation et à la prise en compte des pratiques contractuelles jusqu’alors dénuées de toute réglementation.
La ratification du texte international par le Cameroun s’inscrit également dans une politique économique d’un Etat épris de développement, qui a fait de sa participation au commerce extérieur, un axe majeur de son émergence. Cette évolution juridique nécessaire mais non encadrée s’effectue dans un contexte réglementaire tous azimuts. Ceci est susceptible de conduire non seulement à des conflits de lois, mais également à l’hibernation juridique du code communautaire de la marine marchande CEMAC, généralement mise en désuétude hypocrite.
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André TCHIMMOGNE
Doctorant en droit privé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheur, Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne (IRJS).
Chercheur, Groupe d’Etude et de Recherche en Droit, Institutions et Intégration Communautaire