Natalie Lapham, 25 ans, est avocate collaboratrice au sein du département fonds d’investissement de Linklaters, au Luxembourg. Fraîchement assermentée, elle revient sur son parcours, son stage et nous décrit ses différentes missions dans ce cabinet d’avocat d’affaires.
Le PETIT JURISTE. Pourquoi avoir choisi le Luxembourg pour effectuer votre stage ?
Natalie Lapham. Étudiante à l’université de Paris-Nanterre en M1 droit français et allemand des affaires, j’avais rencontré lors d’un forum métiers des collaborateurs de différents cabinets luxembourgeois. J’ai voulu tenter ma chance pour y effectuer durant l’été un stage de six semaines dans un cabinet d’avocat. Cette expérience m’avait enthousiasmée. Plus tard, après mon M2 bilingue droits de l’Europe à l’université de Séville, j’ai donc décidé de revenir au Luxembourg pour, cette fois-ci, décrocher un stage plus long dans un cabinet international. J’ai été acceptée chez Linklaters.
Que retenez-vous de cette expérience professionnelle ?
J’ai beaucoup appris durant ces six mois et j’ai particulièrement apprécié la bienveillance de mes collègues. Je me sentais très valorisée. Ma maîtrise de quatre langues (allemand, anglais, espagnol et français) a été un réel atout. Le Luxembourg est d’ailleurs un lieu de travail idéal pour parler plusieurs langues chaque jour. À l’issue de mon stage, on m’a proposé un CDI. J’étais très flattée. Cela signifiait que j’avais fait mes preuves et que mon travail et ma motivation avaient payé. J’ai bien sûr accepté. J’avais prévu un voyage en Colombie pour y effectuer un travail humanitaire. Je suis donc partie et j’ai intégré Linklaters en octobre 2018.
Dans quels domaines intervenez-vous aujourd’hui ?
Je travaille au sein du département fonds d’investissement. Mes missions sont très variées. J’apporte mon expertise en matière de droit des sociétés, et de réglementation juridique et financière pour conseiller les clients dans l’élaboration de la documentation de leurs fonds d’investissement. Nous apportons également notre conseil juridique sur des changements réglementaires tels que ceux en lien avec le Brexit, qui affectent les fonds d’investissement et leurs prestataires de services. Nous travaillons beaucoup avec la CSSF (Commission de surveillance du secteur financier), un établissement public qui assure la surveillance des professionnels et des produits du secteur financier luxembourgeois. J’apprends tous les jours. Je n’avais pas exploré tout cela à l’université.
Quelle est la culture d’entreprise de Linklaters ?
La communication est ici primordiale pour notamment associer les employés aux projets et aux actions de l’entreprise. Il règne une bonne ambiance de travail. Il y a un réel esprit d’équipe et d’entraide. La moyenne d’âge est jeune. Il y a beaucoup d’expatriés. Cela favorise une grande ouverture d’esprit et crée des liens. Nous nous voyons beaucoup en dehors du travail.
Quelles sont les principales qualités pour être un bon collaborateur chez Linklaters ?
Il faut faire preuve de persévérance, de rigueur, avoir l’envie d’apprendre et de travailler en équipe. Ici, l’investissement paye. La reconnaissance du travail nourrit notre motivation pour donner le meilleur de nous-mêmes.
Propos recueillis par Séverine Tavennec
Le parcours de Natalie
2015 : elle décroche une double licence de droit français et allemand à l’université de Paris-Nanterre.
2016-2017 : elle effectue son M2 bilingue droit français/droit étranger à l’université de Séville.
2018 : elle intègre Linklaters en tant que collaboratrice au sein du département fonds d’investissement.