Yoann Sibille, jeune avocat sorti de l’HEDAC, nous livre son témoignage en tant que jeune professionnel…
Guide Formation : Quel a été votre parcours ?
Yoann Sibille : Après avoir suivi un cursus universitaire classique au sein de la Faculté de droit de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, j’ai obtenu un Master 1 en Droit privé et un Master 1 en Droit public. Puis j’ai intégré le Master 2 Droit des Ressources Humaines, en apprentissage, d’Alexis TRICLIN. Mon apprentissage d’une durée d’un an s’est déroulé au sein de la Société THALES SYSTEMES AEROPORTES sur un poste de juriste relations sociales. Mon parcours à l’université a été également riche d’activités associatives et de représentation étudiante. J’ai ensuite passé l’examen d’entrée à l’HEDAC. Pendant ma scolarité à l’école d’avocat j’ai pu effectuer un stage en petite structure d’avocats et un stage final en grande structure (CMS BUREAU FRANCIS LEFEBVRE) ainsi qu’un stage en entreprise, en l’occurrence à la RATP (Direction des RH et Direction Juridique). A la sortie immédiate de l’école, après avoir obtenu le CAPA, j’ai intégré un grand cabinet d’affaires parisien. Je suis aujourd’hui totalement indépendant et mon domaine d’activité principal est le Droit social et pénal des affaires, même si j’interviens à titre ponctuel sur d’autres sujets.
G. F. : Quels sont vos principales activités aujourd’hui ?
Y. S. : Mon activité est divisée principalement en deux grands pôles que sont le conseil juridique aux institutionnels (entreprises, associations, syndicats…) et l’assistance judiciaire des employeurs et salariés. S’y ajoute une activité complémentaire de formation (enseignement à l’Université et formations en entreprise). La majorité de mon temps est consacré à du travail de dossiers ou à des communications téléphoniques, au cabinet. Le reste de mon temps étant partagé entre une activité de plaidoirie et de formation, et une activité que l’on pourrait qualifier de « commerciale »…
G. F. : Quelles sont les qualités indispensables pour ce métier ?
Y. S. : Ce métier nécessite des capacités rédactionnelles et orales, une excellente gestion du stress. La capacité à savoir communiquer et vulgariser me paraît également importante. Il convient de ne pas oublier qu’il s’agit d’une profession libérale. La dimension entrepreneuriale est essentielle : il ne suffit pas d’aimer traiter des dossiers juridiques et/ou plaider et défendre une cause. S’il est exercé de manière pleinement indépendante avec volonté de développer sa propre clientèle, le métier nécessite également d’avoir (ou de construire) un réseau relationnel fort et varié, et bien entendu un goût prononcé pour la relation client et le développement commercial