Thomas Danquigny, assistant de justice au TGI de Versailles nous fait part de ses premiers pas en tant que jeune professionnel, préparant le concours de l’ENM en parallèle….
Guide formation : Quel a été votre parcours ?
Thomas Danquigny : Après une licence en droit, j’ai opté pour un Master 1 de droit privé en envisageant de passer le concours de l’École Nationale de la Magistrature. Le Master 2 Carrières judiciaires de l’UVSQ m’a donné des bases solides qui, certes ne m’ont pas permis de réussir une première fois le concours, mais font que je l’aborde sereinement la seconde fois. Je complète actuellement ma préparation en étant inscrit dans une prépa privée ainsi qu’à l’Institut d’Études judiciaires de l’Université Panthéon Assas.
G. F. : Quels sont vos principales activités aujourd’hui ?
T. D. : Un poste d’assistant de justice implique deux jours de présence au tribunal par semaine. Les tâches confiées aux assistants dépendent de leur affectation (parquet ou siège) et sont donc variées . Je suis affecté à la section générale du parquet du Tribunal de grande instance de Versailles, ce qui me mène à rédiger des réquisitoires, ou encore à assurer le suivi des enquêtes en matière d’infraction routière et de violences.
G. F. : Quelles sont les qualités indispensables pour ce métier ?
T. D. : Il est indispensable de s’adapter rapidement, car les tâches attribuées sont parfois dans un domaine de compétence peu voire pas connu de l’étudiant. Il faut également être efficace afin d’aider au mieux le ou les magistrats référents, qui sont souvent débordés.