Un pied en fac, l’autre dans un cabinet
En fac, nous n’avons pas de cours de déontologie et aucune obligation d’effectuer un stage. Cela doit changer », rapportait Gabrielle Barnaud, élève-avocate à Aliénor, lors des états généraux de l’avenir de la profession d’avocat, organisés par le CNB, le 27 juin dernier. Sur les 40 propositions soumises au vote pour améliorer la profession d’avocat, 30 ont été retenues. Parmi elles, celle de l’alternance pour les élèves-avocats a notamment recueilli 73 % de votes favorables. Quant à la proposition de développer des cliniques juridiques, non seulement pour les élèves en école d’avocats mais aussi pour les étudiants à l’université, elle a été soutenue à 50 %.
Se frotter très tôt à la réalité du métier d’avocat, très souvent fantasmé, est évidemment indispensable. Réussir ses études de droit à l’université, c’est certes garder le rythme et la motivation, faire preuve d’assiduité et de travail, durant cinq ans, mais c’est aussi faire des stages très tôt et autant que possible ! « Non seulement le stage permet de tester différents types d’activité et de structures d’exercice mais il donnera l’opportunité à l’étudiant de se familiariser avec les premiers rudiments du métier. Et comme pour l’apprentissage d’une langue étrangère ou d’un sport, plus on commence tôt, plus c’est facile ! » nous rappelle notamment Augustin Doulcet, avocat au barreau de Paris, associé du cabinet Lexe Associés.
Pour cette rentrée, nous consacrons notre dossier à la réussite de votre parcours en fac de droit en vous guidant, de la L1 au M2. Bonne lecture, commencez à envisager de refaire vos CV et très belle nouvelle année universitaire !
Séverine Tavennec
Rédactrice en chef déléguée