L’esprit de ces bons dilutifs est largement inspiré des « rights plans » américains, de la« poison pill » américaine, dont le nom provient d’une analogie avec le domaine de l’espionnage et plus précisément avec la pilule de cyanure que les espions doivent avaler lorsqu’ils sont capturés. Or si la création des poison pills aux Etats-Unis au début des années 80, et en France des bons d’offre grâce à la loi du 31 mars 2006, est apparue comme unenécessité (A), ce mécanisme largement utilisé (B) doit être étroitement contrôlé du fait de sa grande puissance de dilution (C) et de sa mauvaise utilisation possible (D). L’expérience américaine, tout comme l’expérience japonaise, montrent d’ailleurs la nécessité d’un tel contrôle (E).
Université Paris II Panthéon-Assas