Si l’assurance-vie se place derrière l’investissement immobilier, elle est aujourd’hui le placement financier privilégié des français et représentait 56% de cet investissement financier en 2013 . Fin 2014, ce sont 1.515 milliards d’euros qui étaient investis dans l’assurance-vie française (en-cours) et 21 milliards nets qui étaient collectés par les bénéficiaires.
Les compagnies d’assurance françaises ont ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 199 milliards d’euros en 2014. Les contrats d’assurance-vie sont à la fois des produits grand public, mais également des outils d’optimisation patrimoniale pour les ménages les plus aisés. On dénombre ainsi 24 millions de ménages qui détiennent actuellement au moins un contrat. L’assurance-vie répond à divers besoins. Le premier objectif du souscripteur est d’abord de constituer une épargne, soit dans le seul but de valoriser ses capitaux ou alors pour se constituer un complément de retraite. La seconde motivation est la possibilité de transmettre son patrimoine et ainsi protéger ses proches en préparant sa succession et en bénéficiant d’une fiscalité privilégiée dont le régime va être développé dans la présente étude. En effet, si la fiscalité de l’assurance-vie s’est peu à peu durcie, on observe tout de même une volonté du législateur de maintenir une fiscalité privilégiée pour servir les objectifs susmentionnés.
Auteur: Evane Pereira-Engel