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La protection diplomatique trouverait son origine dans l’idée d’une fusion de l’intérêt privé dans l’intérêt étatique. Une question délicate se pose toutefois quant à la nature de la protection diplomatique : est-ce un droit propre de l’Etat ? Un droit de son ressortissant ?
Sans aller jusqu’à observer une subjectivisation de la protection diplomatique, on ne peut ignorer l’influence croissante du « droit international des droits de l’homme » sur la protection des nationaux à l’étranger, ce qui permet à certains auteurs d’en conclure à un droit de nature « mixte ».
La CDI s’est volontairement placée hors du débat d’interprétation, puisqu’elle a formulé le Projet d’articles relatif à la protection diplomatique « de manière à laisser ouverte la question de savoir si l’État qui exerce sa protection diplomatique le fait pour son propre compte ou pour celui de son national, ou les deux » .
Annexes:
Annexe 1 : Résumé de l’arrêt Barcelona Traction, Light and Power Company, Limited (Belgique c. Espagne), du 5 février 1970, C.I.J.
Annexe 2 : Résumé de l’arrêt Elettronica Sicula S.P.A. (ELSI), (États-Unis d’Amérique c. Italie), du 20 juillet 1989, C.I.J.
Annexe 3 : Résumé de l’arrêt rendu sur les exceptions préliminaires en l’affaire Ahmadou Sadio Diallo (République de Guinée c. République Démocratique du Congo), du 24 mai 2007, C.I.J.
Annexe 4 : Projet d’articles sur la protection diplomatique de la Commission du Droit International. Deuxième partie, chapitre III, articles 9 à 12.
Annexe 5 : Convention pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements entre Etats et Ressortissants d’autres Etats, conclue à Washington le 18 mars 1965. Articles 1er, 25, 26, et 27
Aurélie KAHN
Magistère de Juriste d’Affaires – Master 2 – DJCE
Université Paris II Panthéon-Assas