Dans son ouvrage « Tas de pierres » Victor Hugo disait de la presse qu’elle avait succédé au catéchisme dans le gouvernement du monde : « Après le pape, le papier ».
A son époque et encore longtemps après, ledit support était synonyme de liberté, un monde sans lui était impensable pour les penseurs d’alors. Aujourd’hui, force est de constater que ce n’est plus le cas. Presse et édition sont en ébullition, une révolution est en marche (…).
« A quoi bon acheter des livres de poche mal imprimés sur du mauvais papier avec des typographies minuscules, quand on peut acheter un livre électronique dont on peut grossir (et changer) d’un clic la typographie ? ».
Quant aux manuels sur papier, pourquoi continuer à en acquérir si la recherche par mots-clés et la fonction « copier/coller » sont tout autant d’outils qui facilitent la tâche de l’étudiant et du chercheur ?
L’irruption du numérique dans l’univers du papier signera-t-elle le divorce de la lecture et du livre que l’on croyait jusqu’à lors indissolublement liés ?
Charlotte BRAUD et Leslie VENIN
Master 2 professionnel en droit mention Sociologie du droit et communication juridique
Université Paris II Panthéon-Assas