Quel a été ton parcours universitaire ?
J’ai effectué toute ma scolarité au sein de la faculté de droit de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Après avoir suivi un cursus relativement généraliste j’ai décidé de suivre le Master 2 Arbitrage et commerce international (MACI) afin de participer à plusieurs concours de plaidoirie et pour découvrir une discipline souvent méconnue. A coté de cette formation universitaire « classique » j’ai voulu m’engager dans plusieurs projets associatifs tout au long de ma scolarité et notamment au sein du Petit juriste où j’ai occupé le poste de modérateur de la rubrique droit civil.
Pourquoi as-tu décidé de faire ce concours[1] ?
Il est vrai que mon parcours universitaire et notamment du fait de mon M2 devait plutôt m’orienter vers la profession d’avocat. Toutefois, j’ai toujours voulu devenir policier par passion pour le métier et parce que j’avais envie de m’impliquer au sein de notre société. En outre, cette profession et surtout le grade de commissaire offre la possibilité d’allier action et réflexion même si des nuances peuvent être apportées.
Est-ce un concours difficile ?
Le concours de commissaire de police est réputé pour sa difficulté. Je pense que ce qui fait sa difficulté principale c’est le nombre de places qui reste relativement faible (seulement 26 places pour 920 personnes inscrites).
Quels moyens as-tu utilisés pour te préparer ?
J’ai suivi une formation au sein de l’IEJ Pierre Raynaud de Paris 2 et à côté de cela j’ai dû fournir un travail relativement conséquent pour réviser des matières que je n’avais pas vu depuis longtemps (procédure pénale, droit pénal, droit administratif). Pour ce faire j’ai utilisé l’ensemble de mes cours des années précédentes tout en actualisant ce qui devait l’être. A coté de cela, j’ai essayé de suivre le plus possible l’actualité et notamment celle qui concernait directement le ministère de l’intérieur.
Quels conseils donnerais-tu aux futurs candidats ?
Il n’y a pas de conseils types selon moi car chacun d’entre nous a une méthode de travail qui lui est propre pour préparer un concours de ce type. Le plus important c’est de prendre plaisir à le préparer car c’est ce qui va permettre aux candidats de passer outre des moments parfois éprouvants. Je pense aussi qu’il est vital de se garder du temps libre pour aller au cinéma, voir du monde, faire du sport. Enfin, vu la nouvelle physionomie des épreuves, il est essentiel de connaître l’organisation de la police nationale, ses missions, ses us et coutumes …
Comment appréhender l’épreuve de culture générale ?
L’épreuve de culture générale peut parfois décourager les juristes mais il me semble qu’elle ne doit pas effrayer outre mesure. En effet, dès lors que l’on suit une préparation et qu’on s’entraine à rédiger en suivant une méthodologie particulière, il est tout à fait possible d’obtenir une note correcte. Ficher certaines problématiques incontournables peut permettre de trouver des références pertinentes afin de dynamiser la copie.
Guillaume Martin
[1] http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Concours-et-selections : présentation des différents concours et de leurs modalités.