Il est de coutume de dire que l’argent est le nerf de la guerre, mais je préciserai à titre personnel que l’impôt est le nerf de tout régime politique. En effet, l’impôt a ceci de particulier qu’il constitue une des ressources financières les plus importantes pour l’Etat, mais aussi un instrument de légitimité démocratique et sociale qui reflète les choix effectués par les citoyens à la suite d’élections. Il est une carte blanche donnée à l’Etat par ses citoyens, mais aussi un retour sur investissement de ce dernier envers ses sujets. C’est donc dans cette conception que s’inscrit le droit fiscal : à la croisée du droit public et du droit privé, il tend à assurer un équilibre toujours plus important que fragile, entre une juste contribution citoyenne à l’Etat, et un recouvrement efficace des impôts dans le but d’accroitre les ressources nécessaires au bon fonctionnement de la machine étatique.
C’est cet aspect du droit fiscal qui m’a surtout plu. A l’origine j’ai effectué une licence et un Master 1 en droit international à l’Université Panthéon-Assas. Au second semestre du Master 1 j’ai suivi une matière intitulée « Fiscalité européenne et internationale » et ce fut un coup de foudre. J’ai alors décidé de me spécialiser dans cette matière par la suite. Pour cela j’ai décidé d’effectuer un Master en droit fiscal en deux ans à l’Université Paris-Est Créteil, dont la première année avait pour but d’enseigner les bases de la fiscalité française, pour ensuite aborder le coté transnational de la matière en seconde année de master.
Je garde notamment un très bon souvenir de la rédaction d’articles, et de mes mémoires de Master 1 et 2 qui ont éveillé mon attrait pour la recherche et la rédaction d’articles.
Ainsi, j’espère amener le droit fiscal, matière trop souvent incomprise et peu appréciée, à un niveau élevé de compréhension et d’admiration aux yeux des lecteurs, pour qu’ils embrassent éventuellement une carrière d’avocats ou de juristes fiscalistes. Pour cela je compte sur la contribution de rédacteurs passionnés !