Le TGI de Chartres, saisi en référé par les syndicats FO et CGT et les représentants du personnel de Philips, a rendu sa décision le vendredi 19 février dernier. Selon le juge Jean Seither, la fermeture de l’usine de Dreux et l’interdiction faite aux salariés de venir travailler constituent un trouble manifestement illicite. Le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) mis en place dans le cadre du projet de licenciement collectif voulu par Philips est suspendu en attendant une meilleure consultation des représentants du personnel. La reprise du travail est ordonnée dans un délai de huit jours sous astreinte de 25 000 euros par jour de retard.