Au fil des années, le débat sur l’euthanasie, ne s’est jamais vraiment tarie et a toujours fait naitre des réactions très vives et partagées. En effet, cette notion entraine une discussion sur le droit à la vie mais aussi le principe de dignité qui a une valeur constitutionnelle. La loi Leonetti, du 22 avril 2005 a marqué une légère avancée dans ce sens en incluant, dans le code la santé publique, L’article L1111-10., venant autoriser le médecin , sous reserves d’information des conséquences, de tenir compte de la volonté du patient souffrant « en phase avancée ou grave d’une affection grave et incurable, d’arreter tout traitement ou de les limiter.
La commission des Affaires sociales, relance le débat sur l’euthanasie, en adoptant à 25 voix contre 19 (avec 2 abstentions) une proposition de loi portant sur l’aide medicalisée afin d’aboutir à la mort. Elle dispose que toute personne majeure et capable pourrait avoir recours à une assistance médicale pour mourrir à condition qu’elle soit « en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable« . Ce sera le 25 janvier, en séance pleniere, que le Sénat devra se prononcer.
Notons que la Suisse pratiquant cet acte depuis plusieurs années, commence à prendre du recul quant à cet acte afin d’éviter toutes les dérives pouvant avoir lieu.
Source : senat.fr