Dans le cadre du projet de loi santé deux amendements ont été déposés devant l’Assemblée Nationale.
Le premier envisage d’interdire le recours à des mannequins dont leur indice de masse corporelle révélait un état de dénutrition ou pire, de famine. Ainsi, les agences seraient contraintes de présenter pour chacun de ses mannequins un certificat médical attestant que leur IMC se situe au dessus de la valeur fixée par la Haute autorité de la santé.
En cas de non respect de ce seuil, une amende de 75 000euros et six mois d’emprisonnement seraient encourus.
Alors que le mercredi 18 mars, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale avait rejeté cet amendement aux motifs qu’il entrainerait une discrimination à l’embauche, l’Assemblée Nationale s’est prononcée, vendredi 3 avril, en faveur de son adoption.
Le second amendement crée, quant à lui, un « délit de valorisation de maigreur excessive ». Voté dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 avril par l’assemblée nationale, il ne sera plus possible de faire l’apologie de toute maigreur estimée comme excessive en « encourageant des restrictions alimentaires ayant pour effet d’exposer (la personne) à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé »
(A rappeler que l’IMC correspond au poids divisé par la taille, indiquée en centimètre, au carré)
Ambre de Vomécourt