Martin est élève-avocat à l’Ecole de formation du barreau de Paris (EFB), diplômé en sciences politiques et en droit, notamment de l’Université Paris-Dauphine et du Master II Droit Bancaire et Financier de Paris II Panthéon-Assas. Il a remporté le second prix du concours Jones Day/ESSEC/Paris II avec Pierre Brûlé, également diplômé de l’Université Paris-Dauphine et de la London School of Economics. Ce prix vient récompenser le meilleur binôme d’affaires. La sélection s’est effectuée sur dossier avec un entretien, une épreuve de négociation et une épreuve de grand oral.
Pourquoi avoir participé au Prix Jones Day / ESSEC/ Paris II ?
Le challenge. J’ai toujours eu à cœur de compléter ma formation universitaire par le plus d’expériences pratiques possibles. A ce titre, je pense qu’il est important pour les étudiants de prendre des initiatives et de démontrer leur implication dès qu’ils le peuvent, comme de jeunes professionnels à part entière.
Le concept des épreuves en binôme m’a également tout de suite séduit. Les études de droit nécessitent en effet un travail important qui peut être optimisé en révisant à plusieurs avec esprit d’équipe. A Dauphine, nous avions déjà préparé les examens avec Pierre et la compétition était donc l’occasion rêvée de mettre à nouveau notre collaboration à l’épreuve.
Quel est l’événement vous ayant le plus marqué ?
Le dîner la veille des épreuves avec les autres binômes en lice. Nous avons tous été invités à passer un petit moment ensemble et faire connaissance. La soirée a plu à tout le monde, et l’attention de la part de Jones Day a été appréciée : l’événement ne s’est pas limité à une journée d’épreuves pour les candidats, mais a également permis de se rencontrer et d’échanger.
A ce titre, le dialogue entre les compétiteurs et le cabinet, notamment représenté par Siamak Mostafavi, a été véritablement riche et réciproque. La présence de Monsieur le Professeur Hervé Synvet, mon enseignant et directeur de master à Paris II Panthéon-Assas, a également ajouté à la dimension de l’événement en ce qui me concerne.
Qu’est ce qui, selon vous, a joué en votre faveur de votre victoire ?
Le dîner nous a permis de mieux cerner le caractère et la personnalité des autres candidats. Nous avons donc pris ces observations en compte dans notre stratégie pour l’épreuve de négociation, afin d’en tirer parti face à nos adversaires.
La solidarité de notre binôme a été la clé vers le succès. Nos priorités étaient clairement définies dès le départ, et nous avons cherché à conserver un discours cohérent et équilibré. Une bonne compréhension de la dimension consensuelle du processus de négociation nous a également servi, afin d’éviter toute confrontation ou antagonisme avec nos partenaires autour de la table.
Vous avez gagné notamment un stage dans le prestigieux cabinet Jones Day – comment s’est déroulé ce stage ?
J’ai choisi d’effectuer les trois mois dans l’équipe Dérivés de Alban Caillemer du Ferrage et Qian Hu. Le stage a été une excellente expérience, qui m’a plu dans tous ces aspects. Les associés comme les collaborateurs méritent leur réputation de premier rang, figurant parmi les meilleurs avocats de Paris dans leur discipline.
Les dossiers traités par le cabinet Jones Day, qui représente un éventail large de clients prestigieux, permettent également d’impliquer les stagiaires sur des affaires de haut vol. Les avocats n’hésitent pas à leur confier des tâches gratifiantes et à leur offrir une place à part entière au sein de l’équipe.
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